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J'ai besoin de thérapie... depuis que je suis en thérapie?

  • Photo du rédacteur: Grégoire Taconet
    Grégoire Taconet
  • 30 mai 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 sept. 2024



Bande dessinée de Chris Hallbeck. Un personnage utilise un produit pour effacer une tâche, le produit rend le sol/tapis blanc, le personnage, agacé, entreprend de nettoyer toute la pièce

Quand on commence la thérapie... on se retrouve parfois à voir bien plus de problèmes qu'on en voyait avant, c'est un comble!


Bien sûr, ce n'est pas parce que la thérapie nous transforme en aimant à problèmes (encore que j'imagine que dans des moments difficiles l'idée peut venir à l'esprit!). Mais souvent, la difficulté qu'on rencontre est en fait une limite à un équilibre qu'on a trouvé, et prendre conscience de cette limite peut donner envie de remettre en question l'équilibre dans son ensemble.


C'est pour ça, à mon sens, que la thérapie est utile. Chacun·e a un certain nombre de compétences pour faire face aux difficultés, et un·e thérapeute ne fera qu'optimiser l'une de ces compétences (entre autres clarifier les contradictions, identifier ce qui est profondément important pour soi et donner la force d'agir pour l'Approche Centrée sur la Personne que je pratique, chercher ce qui bloque dans les jeux relationnels avec l'entourage pour la thérapie systémique, donner des clefs pour atténuer la force des symptômes pour les thérapies comportementales et cognitives, ...). Mais, pour passer d'un équilibre à un autre, être accompagné·e permet de prendre le temps, d'avoir plus confiance dans ce qui émerge, atouts très aidants pour un changement plus solide, qui pourra passer... par des moments où on va moins bien qu'au début (il ne manquait plus que ça!), dans lesquels ça aurait été plus difficile de s'engager seul·e.


Ce qui fait que la thérapie peut durer plus que prévu, c'est aussi que, quand on commence à ne plus accepter certaines choses... on se rend souvent compte qu'il y en a bien d'autres qu'on n'a pas envie d'accepter non plus!


Avant d'entamer une thérapie individuelle dans le cadre de ma formation, j'estimais d'ailleurs que je n'en avais aaaabsolument pas besoin. Alors qu'aujourd'hui c'est un espace précieux, même en étant par ailleurs thérapeute et en continuant de me former.


La limite de l'analogie avec le dessin, c'est que là où le personnage n'a pas vraiment le choix de s'arrêter de nettoyer, la thérapie, on l'arrête quand on veut. Régler un problème ponctuel, c'est déjà bien, et certaines personnes n'ont ni envie ni besoin d'aller plus loin. Ou alors n'en ont pas l'intention pour l'instant, et c'est important d'écouter sa propre temporalité.

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Grégoire Taconet Psychopraticien ACP

 

Membre de la FF2P et de l'AFP-ACP

Directeur de mémoire pour ACP France

Cabinet Via Sana

21 avenue Jean Jaurès

69007 Lyon

gtacp@orange.fr

0768457176

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Crédit photos : Donatien Gnackli ZEBI

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